- Accueil
- Ville
- Services
- Loisirs et cultureLoisirs et culture
- Contact
C’est lors de la séance du 5 décembre 1889 que la Ville de Farnham procède à la création officielle de la première «Brigade du feu». Voici les principales lignes du «Règlement ou conditions de la Brigade du feu et le conseil de la Ville de Farnham» :
Depuis cette date, la Ville de Farnham déplore deux décès de pompiers en service soit, M. Philidor Gladu, chef des pompiers et Normand Lafrance, chef adjoint.
À leur mémoire, une plaque commémorative fut installée à la caserne de Farnham.
M. Gladu est né le 5 mai 1896 et a intégré la brigade en 1930. En novembre 1949, il se rend sur les lieux d’un incendie à la résidence de la famille Bouthillier (voisin de l’école Sainte-Famille). Au cours de l’intervention, il inhale de la fumée et demeure en arrêt de travail jusqu’à son décès d’un infarctus, le 16 mars 1950 à l’âge de 53 ans. La dépouille est exposée à l’hôtel de ville et les funérailles civiques ont lieu le 20 mars 1950.
Le 5 août 1990, M. Lafrance se rend sur les lieux d’un accident de voiture sur le rang de la Gare à Sainte-Sabine pour des manœuvres avec les pinces de désincarcération. Il décède sur les lieux d’une crise cardiaque à l’âge de 51 ans. La dépouille est exposée au Salon funéraire Désourdy et les funérailles ont lieu le 8 août 1990.
Ces deux pompiers sont identifiés au Mémorial de la Fondation canadienne des pompiers morts en service situé sur les plaines LeBreton à Ottawa.
L’époque de 1901 à 1916 peut être désignée comme étant l’ère des grands feux. En effet, en 1901, l’Église Saint-Romuald est ravagée par les flammes. Quelques années plus tard, en 1909, le feu ravagera une partie du centre-ville, les rues du Dépôt (aujourd’hui de l’Hôtel-de-Ville) et Principale Est (entre les rues Meigs et Saint-Vincent).
Dans la nuit du 30 au 31 juillet 1911, le centre-ville de Farnham est à nouveau détruit par un incendie ayant pris naissance dans la remise de M. Benjamin Maynard, hôtelier (aujourd’hui le 421, rue de l’Hôtel-de-Ville). Cet incendie, le plus important de l’histoire de la Ville, débuta vers 21 h 45 et sera contrôlé vers 4 h le lendemain. Les secours de Saint-Jean-sur-Richelieu arrivèrent vers 1 h 30, ceux de Montréal vers 2 h par train spécial du C.P.R. puis ceux de Sherbrooke par la suite.
Malgré les efforts des nombreux pompiers, les pertes matérielles sont considérables :
Au cours de cette nuit, seulement trois blessés ont été signalés :
En 1912, le Collège Saint-Romuald était aussi détruit par les flammes et par la suite l’Hospice en 1916.